Comment écrire un bon roman d’héroic fantasy ?

Vous cherchez la formule magique pour rédiger le roman d’héroic fantasy parfait ? Heureusement, elle n’existe pas ! Toute œuvre suppose une part d’imprévu. De mystère. Et c’est ce qui fait la beauté de la littérature.

En revanche, certaines astuces, certaines pistes peuvent vous aider à écrire un bon roman, qui respecte les codes du genre… tout en recelant une partie de votre personnalité.

Voici quelques modestes conseils à ce propos. Il ne s’agit pas de vous expliquer comment j’ai élaboré Le masque du voyageur, car chaque auteur a une approche qui lui est propre. Cela dit, ces quelques conseils pourront vous guider ; vous permettre d’établir une feuille de route dans la construction de votre œuvre.

L’heroic fantasy : entre création personnelle et emprunt aux mythes


Lheroic fantasy est l’un des genres qui se rapprochent le plus des récits mythologiques.

Lorsque je m’attèle à rédiger un nouveau tome du Masque du Voyageur, je sais que je vais retrouver ces créatures légendaires qui peuplent mon esprit. Celles qui sont nées de mes influences culturelles (œuvres littéraires, cinématographie, bande dessinée, documentaires) et auxquelles j’ai attribué des spécificités de mon cru.

Le puissant sorcier Madragore, par exemple, ressemble à d’autres personnages du même genre. On retrouve sa toge, ou du moins un vêtement similaire, dans les récits arthuriens déjà. Mais je lui ai imaginé ce visage, témoin de son épuisement. Ce visage caché, qui lui donne un trait de caractère particulier : ses multiples incantations l’ont rendu las.

Pour résumer, n’hésitez pas à intégrer des figures et créatures familières à vos histoires (golems, fées, sorciers justement)…

… tout en y ajoutant une part de votre créativité.

Écrire un bon roman fantasy : conjuguer le familier et le fictionnel


En tant que romancier, j’aime également à penser que le réel, le connu, peut se marier facilement à l’imaginaire et au fictif.

C’est sans doute pour ça que le personnage principal, Thomas, est un terrien. Apporter une touche de rationalité (de rassurant peut-être) à votre intrigue permet aux lecteurs de s’identifier aux personnages, ou du moins à certains d’entre eux.

En somme, heroic fantasy ne veut pas dire « hors du temps et de la réalité ». Au contraire. Rien ne vous empêche de laisser une place au monde moderne, en le parant de vos créations.

Le style, toujours le style : soignez votre écriture


Je ne prétends pas, moi, Damien Launay, avoir atteint un style irréprochable. Ce n’est jamais l’objectif, d’ailleurs : il est bien plus intéressant de progresser ! De jouer avec la langue française.

Outre l’aspect narratif, soigner le « dire », la manière de raconter, est essentiel. C’est ainsi que vous pourrez véritablement emmener la lectrice ou le lecteur dans votre univers.

Lorsque j’écris Le masque du voyageur, c’est toujours une occasion pour moi de rendre hommage, d’une manière ou d’une autre, aux lettres. Aux mots. C’est eux qui véhiculent toutes les nuances d’un monde imaginaire. Qui rend l’action, les paysages, et tout simplement l’émotion vivants. Page après page.

J’espère que ces quelques indications vous aideront à écrire un bon roman dheroic fantasy. Elles sont en tout cas sincères, et vous en découvrirez certaines lignes directrices en consultant le reste du blog !